Ton plaisir t’appartient (et non, ce n’est pas égoïste).

On nous a appris à être gentilles, à plaire, à faire plaisir.
Mais on a un peu oublié de nous dire que le plaisir féminin aussi compte, et qu’il n’est ni sale, ni égoïste, ni “trop”.
Bonne nouvelle : ton plaisir t’appartient, et le redécouvrir, c’est juste apprendre à te faire confiance.

1. Le plaisir, ce n’est pas un bonus

Dans la tête de beaucoup (merci la culture, les pubs et les films), le plaisir féminin, c’est le dessert du repas : facultatif, mais sympa si on a encore un peu de place 🙄
Sauf que non. Le plaisir est un besoin biologique et émotionnel réel : il favorise l’équilibre hormonal, améliore le sommeil, réduit le stress, et renforce l’immunité.
Ce n’est pas un luxe : c’est une forme d’hygiène émotionnelle.

Le savais-tu ?
L’orgasme libère de l’ocytocine, “l’hormone du lien et de la confiance”, et réduit la douleur menstruelle grâce à une meilleure circulation sanguine.

2. Ton corps, ta boussole

Chaque corps est différent, et pourtant, on nous a appris à suivre des “recettes” :

“Fais ça, touche là, ça marche à tous les coups.”
Eh bien non. Ce qui “marche à tous les coups”, c’est l’écoute et la curiosité.

Ton corps n’a pas de mode d’emploi universel, mais il a un langage : picotements, frissons, chaleur, détente…
Plus tu apprends à le lire, plus tu comprends ce qui te fait du bien (et ce qui ne te fait rien du tout).

💡 Astuce GiGi :
Explore sans pression. Ça veut dire : pas pour “performer”, mais pour ressentir.
La sexualité positive, ce n’est pas “réussir son plaisir”, c’est reprendre la conversation avec soi-même.

3. Le plaisir féminin, un tabou qui s’effrite

Pendant longtemps, on a parlé du plaisir féminin comme d’un secret d’État.
Résultat : des générations entières de femmes ont cru qu’il fallait “simuler” pour ne pas blesser l’autre.
Aujourd’hui, on dit stop.
Le plaisir, ce n’est pas une faveur qu’on t’accorde, c’est un droit à explorer.

Le savais-tu ?
Le clitoris contient plus de 8 000 terminaisons nerveuses, soit deux fois plus que le pénis.
Et il n’a qu’un seul rôle biologique : le plaisir. (Oui, c’est littéralement sa seule mission sur Terre.)

En résumé

Reprendre ton plaisir, ce n’est pas être égoïste.
C’est te réapproprier ton corps, tes envies, ton rythme.
C’est arrêter de te demander “ce qu’il ou elle attend” et commencer à te demander ce que toi tu veux ressentir.

Alors la prochaine fois qu’on te dit que “le plaisir féminin, c’est compliqué”, réponds simplement :

“Non, c’est juste qu’on n’a pas encore lu le bon manuel.” 😉